Ilyas Jansugurov 

Ilyas Zhansugurov – l'un des plus grands écrivains kazakhs du XXe siècle, poète, dramaturge, publiciste, traducteur et éducateur, qui a joué un rôle clé dans le développement de littérature et culture nationales. Son œuvre est devenue le reflet de l'âme du peuple kazakh, de son histoire, de ses traditions et de ses aspirations.

Né en 1894 à Aksus volost, il s'est imprégné dès son plus jeune âge de la culture populaire en un mot, une épopée, une chanson, qui s'est ensuite reflétée dans ses œuvres. La carrière littéraire de Zhansugurov a commencé en 1912, et déjà en 1917 les poèmes "Saryarka" et "Tilek" ont été publiés dans la revue "Saryarka". Depuis lors, son œuvre est devenue une partie intégrante de la littérature kazakhe.

Zhansugurov n'était pas seulement un poète talentueux, mais aussi un profond chercheur de la culture nationale. Ses poèmes "Kui" et "Kuishi" glorifient l'art dombra, et "Kulager" est devenu une véritable encyclopédie de la vie des nomades. L'auteur y raconte avec un lyrisme incroyable la tragédie d'Akan Sera, qui a perdu son fidèle destrier.

En plus de la fiction, Zhansugurov était activement impliqué dans des activités éducatives, créait des manuels, traduisait des œuvres de classiques du monde, notamment Pouchkine, Lermontov, Nekrasov, Maïakovski, Heine et Hugo. Il a été le premier président de l'Union des écrivains du Kazakhstan, a participé à la préparation de programmes éducatifs, d'articles critiques et de recueils folkloriques.

Mais, comme de nombreux intellectuels kazakhs talentueux de cette époque, sa vie a été tragiquement écourtée. En 1937  arrêté et fusillé en 1938. Ils ont tenté d'effacer ses œuvres de la mémoire du peuple, mais malgré cela, ses poèmes et ses poèmes ont survécu à des années de répression et sont restés immortels.

Aujourd'hui, le nom d'Ilyas Zhansugurov occupe une place digne dans l'histoire de la littérature kazakhe. Son travail continue d'inspirer, ses lignes résonnent dans les cœurs, et sa contribution à la culture du Kazakhstan ne peut être surestimée.