C'est l'histoire du conflit interne profond de l'héroïne principale – Jouldyz, une femme kazakhe d'âge moyen, qui est confrontée aux conséquences destructrices de sa dépendance au jeu. En essayant de contrôler sa vie, Jouldyz met en jeu sa carrière, sa famille et sa personnalité, mais perd. Au cours de la réhabilitation, la reconnaissance du problème devient la première étape vers la renaissance – l'héroïne découvre en elle la force de commencer un chemin vers la guérison.

Le projet a été inspiré par un problème social d'actualité qui a touché le Kazakhstan : selon des données non officielles, il y a plus de 500 000 personnes dans le pays qui souffrent de ludomanie. Les producteurs du film ont étudié attentivement ce sujet, en étudiant des dizaines d'histoires vraies de personnes confrontées à la dépendance. Ils ont organisé des cercles de révélations, où d'anciens joueurs partageaient leur expérience, des consultations avec des psychologues de centres de réhabilitation pour comprendre les méthodes de lutte contre ce problème. Tout cela a servi de base à la création du scénario et à la formation des personnages.

Le tournage du film a eu lieu en hiver et en été, et a touché plusieurs lieux pittoresques du Kazakhstan. Outre Astana, l'équipe de tournage a travaillé dans de beaux endroits de la région d'Akmola, dans le village de Bourabay et le village d'Ouroumkai. Ces décors naturels sont devenus un fond contrasté pour le drame émotionnel, soulignant le fossé entre le silence de la nature et les souffrances intérieures de l'héroïne.

Plus de 75 professionnels, possédant de nombreuses années d'expérience dans l'industrie cinématographique, ont participé au projet. Le réalisateur du film est Aldiyar Baïrakimov, le directeur de la photographie est Azamat Janabekov. Il faut également noter que sous la direction de la nouvelle actrice européenne d'origine kazakhe Gouzel Jan, un casting sérieux d'acteurs reconnaissables et appréciés depuis longtemps est annoncé dans le film : Jalgas Jangazin, Bakhtiyar Koja, Altynaï Noguerbek, Leïlo Beknazar, Jan Baïjanbaïev, Sayat Merekenov, Syrym Kachkabaïev et autres.

«Le film «Igrohmanka» est l'incarnation des histoires de nombreuses personnes réelles. De l'idée du film au chargement du tambour final, il s'est écoulé près de trois ans. Au début, pendant plus d'un an, nous avons étudié attentivement le problème de la dépendance au jeu au Kazakhstan. Plusieurs joueurs actifs ont même participé à notre étude. Mais surtout, bien sûr, nous avons été aidés par d'anciens dépendants, qui ont réussi à vaincre la maladie et qui aujourd'hui aident les autres à le faire. Nous nous sommes assis en cercle et avons écouté des histoires complexes et tristes sur la façon dont la ludomanie a détruit leur vie. Et puis, des psychologues travaillant avec des dépendants nous ont expliqué pourquoi une personne tombe dans ce bourbier et comment elle peut en sortir. Une personne de notre équipe a même suivi l'étape initiale du programme de réhabilitation, afin de comprendre l'essence du traitement de l'intérieur. De plus, l'un des auteurs de notre scénario a par le passé été confronté à la dépendance, ce qui a permis de transmettre de manière plus profonde et plus authentique l'atmosphère du rehaba dans le film. Étant donné que la réhabilitation dure au moins six mois, nous devions capturer deux saisons. Le tournage a eu lieu en été et en hiver, cela a pris presque un an en termes de calendrier. Aujourd'hui, nous avons terminé l'étape de la post-production et sommes prêts à montrer bientôt le film sur grand écran», - a déclaré le producteur général du film Ardak Kassymbek.

La première du film est prévue pour le printemps 2025. Le film sera accessible aux spectateurs dans les cinémas du Kazakhstan. Le film a été créé par la société de cinéma PROTALENT de la capitale sur commande du ministère de la Culture et de l'Information de la République du Kazakhstan, avec le soutien du Centre national de soutien au cinéma national, ce qui souligne l'importance sociale du projet. Il est important de noter qu'en juillet de cette année, le président du Kazakhstan a signé une loi visant à lutter contre la ludomanie, ce qui rend le film particulièrement pertinent.