Histoires de Beïmbèt Maïline – une chronique littéraire de la vie kazakhe au début du XXe siècle. L'œuvre de l'écrivain a élevé la littérature nationale à un nouveau niveau. Ses œuvres en prose reflètent les réalités de l'époque, les peines et les besoins du peuple.

« Le manteau rayé roux »

L'œuvre décrit la période du début de l'établissement du pouvoir soviétique au Kazakhstan et le processus de confiscation des biens. Dans les coffres du baï, on a trouvé un manteau rayé roux, offert par le tsar. Maintenant, chaque pauvre peut l'essayer, ce que font les villageois. L'objet de fierté du baï devient une source de moquerie. Le récit est écrit au plus fort de la lutte, lorsque les mesures du pouvoir soviétique rapprochent le pays de la famine, dans laquelle périront ceux qui ne portaient pas le manteau rayé roux et ceux qui l'ont mesuré.

« Le monument à Chouga »

Le récit raconte l'histoire de la fille unique du riche Iessimbek - la belle Chouga, qui, dans son enfance, a été promise au fils d'un ami de son père par la volonté de ses parents. À seize ans, Chouga, éprise de liberté, est tombée amoureuse d'un instituteur honnête et modeste, Abdrakhman, issu d'une famille pauvre. Mais son bien-aimé, à la suite d'une dénonciation, à laquelle Iessimbek a également participé, a été envoyé en prison. La jeune fille à l'âme pure n'a pas pu surmonter son chagrin, est tombée malade peu après et est décédée. Sur le lieu de son enterrement s'élève une petite colline, surnommée dans le peuple « Le monument à Chouga ».

« Koulpach »

Le récit parle de l'impuissance de l'homme face à la famine, des tragiques années 30 du siècle dernier. Une jeune femme, surmontant sa fierté, décide de quitter son mari pour épouser un homme riche et nourrir son enfant unique. Mais la vie apporte ses propres ajustements à ses plans.

« La communiste Raouchan »

Raouchan, modeste et timide, n'a jamais quitté les limites de son village natal. Son mari, Baken, est du même genre - calme, avec un caractère doux. Arrivant pour la première fois en ville en tant que déléguée au congrès, Raouchan se sent désemparée, tout est nouveau pour elle. De nouveaux sentiments s'éveillent dans son âme, qui détermineront son destin futur. Croyant en elle, surmontant ses peurs et ses doutes, elle devient présidente du Conseil du village.